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La Paroisse

du Christ Ressuscité à TUBIZE

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Pour guérir notre vie, Dieu est venu chez nous

Jésus est annoncé par les anges avant sa naissance comme Sauveur, et cela à plusieurs reprises. D'ailleurs, son nom Jésus (Ieshua) ne signifie rien d’autre que ‘Yahvé sauve’. L’amour de Dieu se manifeste dans notre vie comme l’amour de Celui qui la restaure, qui change tout, bref comme Celui qui la sauve. En cette année jubilaire de la Miséricorde, il convient de souligner ce désir divin de nous relever. Dieu nous sauve et nous montre sa miséricorde mais Il ne fait jamais cela avec une puissance qui impose quelque chose. Dieu choisit ce qui est faible. Et rien d’étonnant donc à ce que les moments le plus forts de sa présence parmi nous soient justement sa Naissance à Bethleem et sa Croix. Et lorsque sa puissance devient plus manifeste, lors des miracles ou de sa résurrection, Jésus se retire, il est beaucoup plus discret.

 

Le temps de Noël, au-delà de la  promesse d’un Sauveur, nous proclame aussi sa nouvelle présence parmi nous : le  nom symbolique ‘Emmanuel’ de Jésus Christ ne signifie-t-il pas ‘Dieu avec nous’ ? Pourtant, nous sommes incapables de vivre véritablement cette nouvelle présence de Dieu dans notre vie sans être sauvé, restauré, touché ou guéri.

Pourquoi un sauveur, ou plutôt le Sauveur se manifeste-t-il d’abord comme un petit bébé ? Est-ce que ce n’est pas contraire à l’image du Sauveur de l’humanité et de l’homme que nous avons dans notre intellect? Justement !  Le Dieu de la Bible, le Dieu qui se révèle en Jésus Christ, c’est un Dieu d’amour et de tendresse. Néanmoins, Il nous invite constamment à quitter nos pays, nos images, nos manières de faire et à comprendre comment pouvoir vivre ensemble, en relation avec ce Dieu qui est tout-Autre. C’est pourquoi cette image du Père prime sur l’image de la mère. Une mère qui est plus près de moi, presque pareille à moi. La foi, la vraie foi c’est toujours une aventure, une belle aventure.

Il est certainement assez difficile d’abandonner nos propres images, images de la Divinité, images qui nous poussent p.ex à accuser Dieu de tous les malheurs du monde comme si quelqu’un l’avait vu commettre des choses abominables  et n’avoir  rien fait quand il  le fallait…

Noël ! Dieu dans une crèche, sur la paille, dans la pauvreté, un bébé si normal ! (même si conçu si miraculeusement).  Noël n’est pas une jolie histoire sympathique même si elle est remplie de cette tendresse et de cette chaleur de l’amour de Dieu pour l’homme.

Nous pouvons faire un petit exercice de Noël pour nous ouvrir à Jésus qui désire naître en nous. Mettons-nous devant le lieu de naissance de Jésus, une pauvre étable et ensuite ajoutons à cette image des petits panneaux p.ex. « (toute) puissance », « perfection », « Divinité », « Sauveur ». Si nous résistons à la toute-puissance de notre intellect ou de nos sentiments, nous constaterons qu’il ne nous reste qu’une chose : nous laisser façonner par des paroles et des gestes de Jésus, et aussi par ce petit Jésus né à Bethléem, pour connaître la Réalité de Dieu et non pas uniquement en rester sur une discussion avec nos idées.

Un Sauveur nous est né. Mais Il est reconnu seulement par certains : Marie, Joseph, les bergers, les rois-mages. J’aime, comme tout le monde d’ailleurs, admirer le visage des petits enfants, mais aussi les visages d’adultes qui regardent un enfant. C’est incroyable comme les gens changent d’attitudes : leurs visages, leur langage en face d’un enfant se modifie instantanément. C’est pareil avec Dieu qui ne nous demande pas plus que de Le remarquer et de L’accueillir.  Pour accueillir un enfant, il faut laisser tomber certaines choses pour le prendre à deux mains. Dieu, Lui, ne nous demande pas plus que de L’accueillir mais il faut être tout entier dans cet accueil sinon ce serait faux, surtout qu’il s’agit d’encore plus que d’un enfant – Il est Dieu. L’accueillir véritablement, c’est être touché au plus profond de nous-mêmes, en fin de compte… c’est renaître. Un enfant peut susciter beaucoup en nous, mais cet Enfant est capable de nous restaurer complètement pour recommencer une vie nouvelle.

Jésus aide-nous, aide-moi, s’il Te plaît à T’accueillir de cette manière. Tu es notre Sauveur et mon Sauveur. Guéris ma vie, mon existence, aide-moi à retrouver cette beauté qui est déjà en moi, libère, sauve, guéris ce qui est perdu. Jésus ! Nais sur la paille de ma vie !

Père André